vendredi 10 septembre 2010

RAPPORT DE GESTION 2009 & PERSPECTIVES 2010

RAPPORT DE GESTION 2009

Une année commence et une autre s'achève sur un bilan encourageant mais hélas pas encore suffisant.
L'aventure de FAPH a commencé en octobre 2008 lorsque Jean-Yves Neveux, notre Président et Jean-François Thieux ont rencontré le Père Acnys au dispensaire de Balan.
Tenues à bout de bras par le Père Acnys, les infrastructures médicales, humaines et matérielles du dispensaire existaient, mais il manquait les médicaments et…l’argent !
C'est pour fournir ceux-ci que FAPH a été créé dès janvier 2009.

Au mois de mars, votre Comité Directeur a utilisé la procédure de « rescrit fiscal » pour obtenir confirmation du statut d’Association Reconnue d’Intérêt Général.
Cette confirmation a été donnée en septembre 2009 par les autorités fiscales de tutelle et permet à FAPH d’établir des reçus permettant une déductibilité fiscale de l'IR de 66% à hauteur de 488€ de cotisations et/ou dons et de 60% au dela dans la limite de 20% du revenu imposable .
En ce qui concerne la loi TEPA et la déductibilité de l'ISF, elle ne s'applique hélas pas à FAPH contrairement à ce que nous espérions ainsi que l'annoncent certains "spécialistes" ou grandes ONG.
34 nouveaux membres ont rejoint FAPH en 2009 pour soutenir son action.
Parmi eux nous comptons 9 membres d’Honneur, 15 membres Bienfaiteurs et 5 membres Actifs et 5 membres ordinaires.
En moins d’une année, les fonds collectés ont permis de financer régulièrement depuis le mois d'octobre le quart des besoins mensuels du dispensaire de Balan:

-Resultats :

5150€ de dons et cotisations ont été collectés en six mois;

-Dépenses :
1320€ ont été dépensés en 2009, dont :

1241€ (1600us$) ont été utilisés depuis octobre pour acheter les
médicaments nécessaires au dispensaire auprès de COGEDEP,
responsable du programme PROMESS de l'OMS au Cap Haïtien;

131€ ont été facturés en frais bancaires par Paypal pour la collecte en ligne et par le Crédit Lyonnais pour le change €/us$ et les transferts sur le compte Sogebank de FAPH en Haïti.

-Solde de trésorerie :
3778€ restent en caisse au 31 décembre, dont :

1329€ au compte Sogebank en Haïti
521€ au compte Paypal
1928€ au compte LCL

FAPH dispose donc au 31 décembre d’environ 10 mois de subventions pour le dispensaire de Balan à hauteur de 25% des besoins mensuels.







COMPTES SOCIAUX
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COMPTE DE RESULTAT

Charges (€)

Publication JO : 40,00

Frais Paypal : 38,99

Frais LCL : 52,00

Achat medicaments : 1241,00

Engagements à réaliser sur
ressources affectées :3778 ,00

Total : 5150,00

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Produits (€)

Cotisations : 4470
Dons: 680

Total : 5150,00


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BILAN

ACTIF (€)

Paypal : 521,00

LCL : 1928,00

Sogebank : 1329,00

Total : 3778,00

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PASSIF (€)

Fonds dédiés sur
ressources affectées
(provision pour achats
médicaments) : 3778,00

Total : 3778,00

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OBJECTIFS 2010



Notre objectif 2010 a hélas été atteint, et bien au-delà !

En effet, le drame du séisme de Port au Prince le 12 janvier a soulevé un grand élan de solidarité et de générosité dont FAPH a bénéficié pour son action en Haïti

Notre objectif était de financer 50% des médicaments du dispensaire de Balan sur la fin de l’année.
Ce seuil de 50% compte tenu d’un prix de vente forfaitaire moyen pour tout traitement de 1€ permet de financer la quasi-totalité des besoins.

Néanmoins le prix est modulé par la Paroisse en fonction des ressources de chaque famille : en effet une contrepartie, est toujours demandée. Mais elle peut varier et aller de quelques fruits récoltés dans la forêt ou une demi-journée de travail en faveur du dispensaire à la totalité du coût (6 à 7€) en fonction des possibilités de chacun.

En l’espace des quelques semaines qui ont suivies le séisme, FAPH a vu ses rangs grossir de quelques 500 membres et s’accumuler cotisations et dons multipliant par 10 nos possibilités.
Cette mobilisation, due à l’horreur du séisme mais aussi à la rigueur de gestion de FAPH (97,5% des cotisations et dons sont redistribués), a permis :

- une aide d’urgence immédiate apportée aux dispensaires pour les réfugiés de Port au Prince arrivant dans la région de Cap Haïtien ;

- le financement dès février de 50% des médicaments du dispensaire de Balan (bassin de population de 40000 personnes) ;

- la prise en charge dans les mêmes conditions de 50% des besoins en médicaments du dispensaire de Caracol Poisson (village pauvre de 15000 âmes à l’est de Cap Haïtien) ;

- enfin FAPH a reçu l’aide de 4 partenaires professionnels pour mener à bien son action. Nous profitons de cette occasion pour remercier encore :

 l’Ordre de Malte en France ;
 la Communauté de Communes de Rousset (Var) et particulièrement le Maire de Rousset ;
 le Crédit Lyonnais-LCL Banque Privée ;
 Air France.



Pour le Comité Directeur:

Le Président Le Trésorier Le Secrétaire

LETTRE D'INFORMATION N°10: La situation en Haïti 8 mois après le séisme

Les conditions de vie des déplacés logés dans les centres d’hébergement n’ont guère évolué huit mois après la catastrophe. Les victimes s’impatientent et se montrent de plus en plus sceptiques quant à l’amélioration de leur situation.


Huit mois après le tremblement de terre, l’image n’a pas changé autour des différentes villes touchées par la catastrophe. Les camps des déplacés persistent et se multiplient dans bien de secteurs.

A l’intérieur des camps, la situation sanitaire, les conditions matérielles d’existence n’ont pas changé. Les problèmes du lendemain de la catastrophe persistent et les victimes continuent de réclamer le support des autorités et des institutions humanitaires.

« Ces tentes nous ont été données pour une durée de trois, six mois plus tard, les tissus sont abimés, difficile de rester à l’intérieur quand il pleut, les tentes se transforment en de véritables gouttières », lance Nicole qui vit au camp de Tabarre Issa.
Plusieurs associations voire des fédérations ont été créées pour défendre les droits des victimes du séisme. Parmi lesquelles la Force de réflexion et d’action sur la problématique du logement qui annonce un sit-in pour ce vendredi afin de réclamer de meilleurs logements du gouvernement. Les responsables de ce groupe de pression fondée au lendemain de la catastrophe déclarent qu’ils n’iront pas aux élections dans de telles conditions.

Du coté des instituions internationales et étatiques, des dispositifs sont annoncés afin d’attribuer des abris plus solides aux déplacés. Dans plusieurs localités, des abris transitoires sont construits par des institutions non gouvernementales pour les victimes les plus touchées par la catastrophe, mais il reste encore beaucoup à faire.

Source: Haïti Press Network

mardi 18 mai 2010

LETTRE D'INFORMATION N°9

LETTRE D'INFORMATION N°9 MAI 2010

Chers Amis,

Il nous a semblé important de vous tenir au courant de la situation post séisme.
Nous sommes en train d’oublier le drame, ce qui est dans la nature humaine, mais n’oublions pas ses conséquences qui pèsent sur plus d’un million de sans abris et de personnes déplacées. Le texte ci-dessous, issu d’un article du Nouvelliste (le plus ancien quotidien d’Haïti) illustre hélas le nouveau drame qui se prépare avec la saison des cyclones qui n’est plus qu’à quelques semaines et fera regretter la saison des pluies !
Plus près de nous, la construction du nouveau dispensaire de Balan progresse et celle d’un nouveau dispensaire à Caracol Poisson est à l’étude. Ce sont des priorités impérieuses.
En effet, le nombre de réfugiés dans la région de Cap Haïtien entre les personnes recensées et celles qui ne le sont pas doit dépasser les 100 000 ! Soit plus de 15% de la population de la région. C’est énorme, et l’aide que nous pouvons apporter aux dispensaires que nous soutenons est indispensable.

Très sincèrement,

Le Comité Directeur


"Port au Prince, le 14 Mai 2010:

La grogne des sinistrés près des flaques d'eau marécageuses et nauséabondes, signe que les récentes averses sont aussi passées dans leur centre d'hébergement
Des marres d'eau boueuses et infectes transforment cet abri provisoire en un théâtre de désolation.

Le camp de la Place Fierté à Cité Soleil, Port au Prince:
(Cité Soleil est le plus grand bidonville de Port au Prince avec près de 800 000 habitants; c'est aussi le lieu le plus dangereux de la capitale haïtienne)

Le centre d'hébergement de la Place Fierté au lieu-dit Brooklyn plus précisément, a été l'objet d'une petite investigation de deux journalistes de Le Nouvelliste. Le Camp se situe juste en face du Commissariat de Police de Cité Soleil, imposant et spacieux immeuble contrastant carrément avec les tas de tentes et de petits abris en face, sur une place qui depuis 4 mois abrite des sinistrés en manque de tout.
Une escale de 30 minutes au poste de Police nous donne un avant-goût sur l'insécurité de la zone - quoiqu'en baisse considérable, selon ce que nous apprend l'inspecteur Rosemond Aristide. En effet, une jeune femme d'environ une vingtaine d'années arrive dégoulinante de sang, escortée d'une cohorte bruyante faite de jeunes gens et d'enfants, sales et pieds nus pour certains, et lançant des jurons pas du tout de leur âge. Elle se plaint d'avoir été frappée à la tête par un homme lors d'une dispute. Moins de 15 minutes plus tard, une autre arrive cette fois le corps maculé de boue et le t-shirt ensanglanté. Même plainte, et comme l'autre avant elle, les policiers l'invitent à aller panser sa plaie pour revenir faire sa déposition plus tard. Toute cette scène se déroule sous les regards calmes des agents de Police, définitivement habitués aux mélodrames quotidiens qui occupent une bonne partie de leurs heures de garde. Pis, l'un d'entre eux déclare n'être pas outre mesure ébranlé par les larmes ni même le sang des présumées victimes puisque certaines d'entre elles ont l'habitude de monter leurs histoires de toutes pièces, allant jusqu'à se blesser seules:
« L'insécurité ne chôme pas à Cité Soleil : vols à mains armées, viols au quotidien et un effectif de 70 évadés du 12 janvier retrouvés et arrêtés dans cette zone », affirme l'inspecteur Aristide.

Une escorte policière nous accompagne à travers les ruelles de ce qui est devenu un véritable quartier de sans abri, le camp de la Place Fierté. A première vue, ce n'est pas bien différent des autres camps : un alignement de tentes, des voisines devisant entre elles sur des sujets courants, des enfants nus et sales, ventres proéminents et cheveux couleur de malnutrition, regardant les visiteurs que nous sommes avec des yeux remplis d'envie. En se faufilant par les couloirs laissés entre les tentes, l'horreur attend même les plus braves. La crasse et la puanteur règnent. Des flaques d'eau marécageuses et nauséabondes, signes que les récentes averses sont aussi passées par là, font bassin à des tentes, une en particulier, sous laquelle habitent deux jeunes mères et cinq enfants de moins de 6 ans :

Marjorie Billy, 21 ans et 3 enfants et Récile Gabrielle, 25 ans et 2 enfants. C'est la moyenne en termes d'enfants pour les femmes de cet âge à Cité Soleil. Rien à côté des presqu'adolescentes de 11-12 ans qui tombent enceintes à la suite d'un viol.
En fait, dans ce centre d'hébergement, plusieurs abris ont été inondés ces derniers jours et leurs occupants sont forcés de trouver refuge chez des voisins plus fortunés abrités sous de vraies tentes. Dans la perspective de nouvelles averses, les femmes et les hommes s'affairaient vendredi à creuser des rigoles entre les cases pour laisser passer l'eau de pluie. « S'il devait continuer à pleuvoir nous aurons plus de difficultés, mais nous n'avons d'autre endroit où aller. Le gouvernement doit faire quelque chose vite », lâche Rénold Jean Noël, un jeune homme qui frise la quarantaine. « Les tentes que les organismes internationaux ont donné résistent aux intempéries, pas les nôtres faites de morceaux de tissus et de poteaux en bois », regrette Lucienne Estimé, responsable d'un comité de sinistrés dans le plus grand bidonville de la capitale, réclamant des tentes et de la nourriture pour les milliers de personnes qui vivent dans ce centre d'hébergement. Elle confie que les organisations humanitaires qui travaillent sur place prédisent que de nombreuses distributions supplémentaires seront nécessaires avant que les victimes puissent assurer seules leur survie, mais jusqu'ici rien n'est fait.

Quand on ne sautille pas pour pouvoir enjamber déchets et matières fécales, on se retient de se boucher le nez pour avoir raison de la puanteur ambiante. Mais on se retient par charité, et parce qu'on est curieux de savoir où cette femme trouve le courage pour faire cuire paisiblement sa nourriture destinée à la vente justement là. On se demande aussi comment cet enfant peut-il jouer paisiblement au ballon, riant jusqu'aux molaires? Résilience? Résistance? Insouciance? Résignation? On ne saurait trop le dire. « Outre les odeurs d'urine et de matière fécale qui incommodent sérieusement la population, je dois vous dire que des épidémies risquent de faire leur apparition dans les prochains jours avec les mares d'eaux boueuses et infectes qui transforment notre abri provisoire en un théâtre de désolation. Le manque d'eau potable et de toilettes constituent le premier facteur », fait remarquer Lucienne estimé.
De telles situations sont monnaie courante. L'intérieur des tentes n'est pas mieux que l'extérieur. Les plus heureux ont des matelas ou des couvertures qui ont connus des jours meilleurs. D'autres dorment sur des morceaux de carton ou de linge reposant sur des blocs de ciment, faisant à peine ou pas du tout la longueur de celui qui y gît. D'autres n'ont même pas de tentes et se contentent d'une bâche et de quelques piquets de bois. Une autre catégorie est encore plus désavantagée : ni tente ni bâche, rien que du plastique d'emballage, de ceux utilisés pour mettre les vêtements dans les blanchisseries, qui recouvrent une frêle armature en bois de récupération, le tout constituant un abri pouvant à peine supporter une brise, du moins à première vue."

Le Nouvelliste
Marie-Brunette B. Mainsour labrune28@gmail.com
Amos Cincir mcincir@lenouvelliste.com"


Si vous désirez avoir accès à nos précédentes lettres d'informtion et les télécharger, rendez-vous sur notre site:
www.chez.com/faph , rubrique Presse-Actualités

jeudi 28 janvier 2010

COMMENT AIDER FAPH

SOYEZ:
- MEMBRE et financez les soins de 10 malades avec une cotisation de 20€;
- MEMBRE ACTIF et financez les soins de 20 malades avec une cotisation de 40€
- MEMBRE BIENFAITEUR et financez une journée de soins avec une cotisation de 70€;
- MEMBRE D'HONNEUR et financez une semaine de soins avec une cotisation de 350€.

OU, FINANCEZ UNE PARTIE DU NOUVEAU DISPENSAIRE (BUGET TOTAL:48 000€)
qui sera baptisée de VOTRE NOM et devenez MEMBRE D'HONNEUR à vie:
- Extention du terrain: 1000€
- Salle de soins: 1600€
- Salle de consultations: 2250€
- Salle de travail, maternité: 3000€
- Laboratoire: 3300€
- Salle d'hôspitalisation: 3600€


FAITES-NOUS PARVENIR VOS COTISATIONS ET DONS:

- EN LIGNE: cliquez sur le bouton ci-dessous et suivez la procédure indiquée.






FAPH vous fera parvenir un "reçu fiscal" autorisant une déduction de vos impots par retour de mail.


- PAR CHEQUE au nom de « Fonds d’Actions pour Haïti » et adressez-le à :
J-F Thieux, Trésorier FAPH
51, Cros d'Entassi, 83310 Grimaud
* INDIQUEZ vos nom, prénom et adresse.
* N'OUBLIEZ PAS de joindre une enveloppe timbrée à votre nom pour que FAPH puisse vous faire parvenir votre reçu fiscal.


DEDUCTIBILITE FISCALE DES DONS ET COTISATIONS:
FAPH est "organisme reconnu d'intérêt général", donc habilité à délivrer des certificats fiscaux ouvrant droit à une déduction fiscale de 66% tant pour les cotisations que pour les dons.




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QUI EST FAPH

FAPH est une ASSOCIATION RECONNUE D'INTERET GENERAL A CARACTERE INTERNATIONAL (ONG),
conforme à la loi de 1901,
déclarée au JO n°0005 du 31/01/2009, Annonce n°2115,
domiciliée 7, chemin de la Côte d’Argent, 92410 Ville d’Avray
T. Fr. :+336 11 46 94 78 / T. Haïti : +509 36 66 99 60 /
Mail : fapha@hotmail.fr

FAPH apporte une AIDE HUMANITAIRE EN HAÏTI en finançant l'achat des médicaments nécessaires au Dispensaire de Balan, situé près de Cap Haïtien dans le nord du pays.

Les MEMBRES de FAPH sont des personnes physiques ou morales.
Les REVENUS de FAPH sont des cotisations et des dons.
La GESTION de FAPH, bénévole, est assurée par ses membres:
ainsi, 1€ donné est 1€ utile sans charge collatérale.

FAPH est référencé sur le Portail Humanitaire de la Solidarité Internationale - ASAH:




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LES DISPENSAIRES DE BALAN ET DE CARACOL-POISSON

LE PROJET EN COURS:
Financer chaque mois les médicaments et les fournitures médicales nécessaires aux dispensaires de Balan et de Caracol-Poisson.
Ils n’ont pas les moyens de les subventionner.
La population n’a pas les moyens de les acheter.
En effet, le salaire moyen en Haïti est de 2€/jour, un repas vaut 1€, une prescription médicale moyenne 3€ et peut coûter jusqu'à 7€...

LA PAROISSE DE BALAN:
La Paroisse de Balan est située 15km à l’ouest de Cap Haïtien, en bordure de la Baie de l’Acul sur la façade atlantique d'Haïti et à environ 45km à l'est de la mythique Ile de la Tortue.
Son dispensaire dessert le bassin de population des communes de Plaine du Nord et de l'Acul du Nord soit environ 40000 habitants.
Elle regroupe autour de l'Eglise, une école et un dispensaire sous la rsponsabilité de son Curé, le père Acnys.

La population vit d'agriculture vivrière, de pèche, et des multiples "petits métiers" tels que marchands ambulants, revendeurs d'essence, de pain, de canne à sucre.
L'élevage est très extensif et les troupeaux sont rares: il s'agit généralement de quelques têtes de bétail possédées par un famille.

La population haïtienne est forte de quelques 9 millions d'habitants pour une densité de 300 habitants/km² (en France la densité est de 100/km²). L'espérance de vie y est faible, en moyenne de 52 ans... La croissance de la population atteint 2% par an et 43% de la population a moins de 15 ans! La famille haïtienne est nombreuse et compte souvent plus de 6 enfants, ce qui n'empèche pas les parents de faire de gros sacrifices pour les envoyer à l'école, presque toujours privée et payante.

LE DISPENSAIRE DE BALAN:
Le dispensaire de Balan dispose d’un local vétuste et d’un terrain voisin que la Paroisse vient d’acheter pour y construire un nouveau dispensaire.
Le personnel du dispensaire est composé d’un médecin et d’une infirmière cubains en coopération pour des cycle de 24 mois, d’un médecin Haïtien à mi-temps, de deux infirmières haïtiennes, d’une économe et d'un logisticien à temps complet.


"Les locaux vétustes du dispensaire de Balan qui jouxtent l'Eglise."



L'ORGANISATION ACTUELLE DU DISPENSAIRE:


"Salle d'attente toujours bondée"



"La pharmacie du dispensaire..."



"Le local des plus succinct du dispensaire!"


"La partie dévolue à la pédiatrie avec un pèse bébé rudimentaire...On comprend que le Père Acnys se batte pour construire des locaux mieux adaptés!"

L'ESPOIR: LE FUTUR DISPENSAIRE:
Le Père Acnys Derozin, Curé de la Paroisse depuis 3 ans se bat pour la santé des familles de sa Paroisse et y développer le dispensaire.
Il a déjà bâti et organisé de toute pièce un dispensaire dans sa précédente Paroisse de Grisongarde dont il a été pendant 12 ans le Curé.
Depuis son arrivée, il a acheté un terrain proche de l'église pour y construire un dispensaire adapté aux besoins de la population.
Le nouveau dispensaire est aujourd'hui en construction au rythme des dons que le Père Acnys arrive à collecter et de l'aide matérielle de ses paroissiens.



"L'équipe de "mouns" (hommes en créole haïtien) au travail en 2008 sur le futur dispensaire"



FAPH a reçu l'aide de l'Ordre de Malte en France pour l'aider à évaluer les besoins médicaux et logistiques du dispensaire dans le cadre du plan de développement de la santé en Haïti.
L'équipe qui s'est déplacée a globalement validé les besoins du dispensaire et nous a aidé avec le Père Acnys à définir ce que devrait être le futur dispensaire pour faire face à ses tâches.


"Les plans du futur dispensaire"
(cliquez sur le plan pour agrandir)



LA PAROISSE DE CARACOL-POISSON

La commune de Caracol a une population est de 15000 habitants. La non disponibilité des services de santé 24 heures sur 24 faisait que cette population se déplaçait sur plusieurs kilomètres et même jusqu’à la frontière dominicaine pour se faire soigner dans des conditions exécrables.

Ce qui occasionnait des frais de transport excessifs, pour une population déjà sans ressources économiques, en plus des pratiques néfastes pour sa santé qui ne faisait qu’augmenter le taux de mortalité materno-infantile.



Devant ce constat, le curé de la paroisse le Père Joseph Francis Duvillage, CSC, qui souvent appelé en pleine nuit pour conduire les femmes qui accouchent dans les centres avoisinants a initié des démarches pour que Caracol puisse offrir à ses habitants un centre de santé permettant aux femmes, aux enfants et toute la population de recevoir des soins adéquats. Ce petit centre de santé fut donc ouvert le 16 février 2009 grâce à l’appui de CENTRECH et la CSI.


LE DISPENSAIRE DE CARACOL-POISSON

Ce centre dispense des soins par un personnel qualifié
Un médecin à temps à partiel,
Une infirmière à plein temps
Une à temps partiel
Un commis à la pharmacie
Une femme de ménage.
Le centre fournit des services du lundi au samedi de 8h30 à 15heures
En soirée et les dimanches, une infirmière est disponible pour répondre aux urgences.


FRÉQUENTATION DU DISPENSAIRE
Pendant l’année 2009, 1501 patients ont été soigné au centre dont :

Enfants : 439
Adultes : 829
Consultation prénatale : 54
Femmes enceintes : 95
Consultation postnatale : 18
Urgences Trauma : 41
Accouchement : 23
Accouchement référé : 2



LA SITUATION GENERALE DE LA SANTE AUTOUR DES DISPENSAIRES:

LE PROBLEME CRUCIAL, LES MEDICAMENTS:
Pour l’achat des médicaments, les dispensaires ont accès aux centrales d’achat de médicaments essentiels génériques de Caritas, Promess-Cogedep (OMS), 4C, et PDFAN.
Les soins dispensés sont gratuits, mais le dispensaire ne peut fournir de médicaments. Les médecins doivent se contenter de donner une prescription dont les médicaments ne seront pas achetés dans 90% des cas…

En effet, hormis les soins dont la gratuité est assurée par l’état Haïtien (vaccins pour les enfants, tuberculose et sida), le dispensaire n’a aucune ressource pour se procurer les médicaments nécessaires à une population de 40 000 personnes, répartie sur le vaste territoire de deux communes.
Statistiquement 15 à 20% de cette population a besoin de soins de première nécessité.
A celle-ci s’ajoutent les malades des communes éloignées.

Il n’est pas rare de voir des malades faire 3 à 4 heures de marche dans les mornes ou simplement sur la route pour se faire soigner: un déplacement en Taptap (transport collectif)coute 25 gourdes, soit 1/8 d'un salaire quotidien pour les 35% de la population ayant un emploi salarié régulier...

A ce jour, les seuls centres de soins raisoonnablement équipés de la région sont l'hôpital public Justinien au Cap Haïtien et l'hôpital privé et payant du Sacré Coeur à Milot.
Cette situation engendre un engorgement important des urgences des hôpitaux qui acceuillent les patients pour des soins de premières nécessités alors qu'ils pourraient être effectués dans un dispensaire bien médicalisé.


La « Carte d’Accès aux Services Primaires de Santé » établie par le Ministère de la Planification Externe de la République d’Haïti en 2004 montre clairement le déficit d’accès aux soins médicaux existant dans les communes du Nord où l’accès aux soins est qualifié de « faible » à « très faible »:


"Carte d'Accès aux Services Primaires de Santé, Ministère de la Planification Externe, Haïti"


Il est évident que le développement du dispensaire de Balan serait une amélioration importante de l’accès aux soins dans ces communes.
C’est un objectif raisonnable : en effet il existe déjà un minimum de logistique, un local et un personnel qualifié.


LE BUDGET ANNUEL:
Le budget annuel est donc de l’ordre de 17 000€ pour Balan et de 10 000€ pour Caracol-Poisson. Il est atteignable si chaque membre actif se mobilise pour drainer une collecte d’environ 4x70€/an auprès de ses amis et connaissances.


LES PATHOLOGIES A BALAN :
Le nombres des malades soignés par le dispensaire a atteint 7650 en 2008 pour un bassin global de population de 40000 habitants.

TYPOLOGIE & NOMBRE DE PATHOLOGIES:
Diarrhées : 350
Diarrhées avec deshydratation : 300
Tuberculose : 50
Infections respiratoires aigues: 350
Paludisme : 350
Grippe : 950
Hypertention : 300
Infections bacteriennes : 1500
Infections vénériennes: 850
Infections gynécologiques: 1500
Sida: 60
Infections cutanées: 850
Polytraumatisés de la route : 60
Blessures diverses : 180

Total: 14 pathologies et 7650 patients


COUT DES TRAITEMENTS (€):
Diarrhées : 295
Diarrhées avec deshydratation : 329
Tuberculose : 0
Infections respiratoires aigues: 171
Paludisme : 170
Grippe : 1079
Hypertention : 180
Infections bacteriennes : 2549
Infections vénériennes: 1071
Infections gynécologiques: 10500
Sida: 0
Infections cutanées: 850
Polytraumatisés de la route : 59
Blessures diverses : 36

Total (€) : 17289





LES PATHOLOGIES A CARACOL-POISSON

Dermatose : 161
Doul. Pelvienne : 5
Parasitose : 160
Amygdalite : 3
Diarrhée : 121
Œdème membre Inf. : 6
Vomissement : 39
Douleur .épigastrique : 64
Toux : 256
IST : 9
Fièvre : 262
HTA : 23
Malnutrition : 8
Anémie : 6
Douleur Abdominale : 84
Asthme : 5
IRA : 20
Anorexie :6
Infection vaginale : 40
Hémorragie : 4
Ictère : 1
Inf. urinaire : 13
Douleur d’oreilles : 7
fauuse-couche : 4
Colique : 22
Entéro- colite : 3
Hernie inguinale : 1
Glaucome : 2
Oreillons : 2
Cataracte : 9
Otite : 4
Diabète : 3
Typhoïde : 1
IGV : 1
Hépatite : 1
Rectorragie : 1
Crises convulsives : 2
Autres : 164
Conjonctivite : 16
Cas référés : 5

Dans la rubrique Autres : malaise, douleur lombaire, constipation, faiblesse musculaire, dépression



LES MODALITES DE L'AIDE DE FAPH :

FAPH transfert chaque mois les fonds nécessaires à l'achat des médicaments des deux dispensaires au centre COGEDEP (responsable du programme PROMESS de l'OMS) qui ouvre alors un "crédit médicaments" en faveur des dispensaires.

D'autre part, FAPH grace à l'aide de l'Ordre de Malte France participe et coordonne la construction du nouveau dispensaire de Balan.

Enfin, en accord avec le projet PARC (projet canadien d’organisation de la santé en Haïti) mis en œuvre à l’Hôpital Universitaire Justinien de Cap Haïtien pour la région, FAPH va mettre en place au dispensaire de Balan des procédures similaires de contrôle, de gestion des médicaments et de gestion de dossiers des patients.
Ceci permettra d’intégrer rapidement le dispensaire dans l’organisation future de la santé dans la région du Cap Haïtien: soins de première urgence en dispensaire, soins lourds à l’Hôpital.




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LE CONSEIL D'ADMINISTRATION ET LES STATUTS DE FAPH

LISTE DES MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION AU 28/01/2010

Jean-Yves Neveux, Président, Membre du Comité Directeur
Professeur de chirurgie cardiaque

Thierry Pocachard, Secrétaire, Membre du Comité Directeur
Administrateur de sociétés

Jean-François Thieux, Trésorier, Membre du Comité Directeur
Conseiller Financier

Pascale Bussenius
Consul Honoraire de France au Cap Haïtien, Haïti

Nicolas Bussenius
Consul Honoraire des Etats Unis d’Amérique au Cap Haïtien, Haïti

Abbé Gérard Thieux
Aumônier

Jean-Olivier Bartholin
Banquier

Corinne Chauvet-Pocachard
Médecin

Dominique Clerget de Saint-Leger
Courtier Maritime

Thierry Colin
Associé, Mazard

Marie-Hélène Ducasse-Neveux
Médecin anesthésiste

Jean-Michel Fénelon
Conseiller en logistique hospitalière

Patrick Guerrier de Dumast
Consultant

Thierry La Fragette
Conseiller en logistique humanitaire

Michel Poncin
Conseiller en Communications

Béatrix de Saint-Leger-Thieux
Professeur

Thierry Thomann
Président, Cyclad



FAPH
FONDS D’ACTIONS POUR HAÏTI
STATUTS


Forme sociale : association loi 1901 à caractère international (ONG)

Objet : permettre aux Haïtiens résidant en France et à tout résident français désireux d’apporter une aide humanitaire en Haïti de, promouvoir, financer et accompagner directement, indirectement et en partenariat le développement sanitaire, agricole, économique, financier et artistique d’Haïti.

Réalisation de l’objet : par la collecte de cotisations, de dons, de subventions.

Durée : 99 ans à dater de la signature des statuts et de sa déclaration auprès de la préfecture du département où l’association a son siège.

Dénomination sociale : Fonds d’Actions pour Haïti – FAPH.

Siège social : 7, chemin de la Côte d’Argent, 92410 Ville d’Avray

Ressources : entre autre,
Cotisations
Travail bénévole
Dons manuels
Dons d’établissements d’utilité publique
Subventions d’entités étatiques et publiques françaises, européenne ou autres
Produits des biens et valeurs appartenant à l’association
Valeurs mobilières émises par l’association conformément à la loi 85-698 du 11/07/85.
Libéralités entre vifs ou testamentaires telles que prévues art.3-1 du décret 66 388 du 13/06/66.
Tout autre ressource non interdite par la loi et les règlements en vigueur.

Cotisations : Le montant des cotisations pour chaque qualité de membre est fixé chaque année par l’assemblée générale sur proposition du comité directeur approuvée par le conseil d’administration.
Néanmoins elles peuvent être modifiées exceptionnellement en cours d’année sur décision du Conseil d’Administration et ratifiées par l’Assemblée Générale qui suit
Les cotisations sont fixées comme suit : membre d’honneur : 350€ ; membre bienfaiteur : 70€ ; membre actif : 40€ ; membre ordinaire : 20€

Dépenses : Toute dépense et/ou investissement correspondant à une aide humanitaire en Haïti permettant de promouvoir, financer et accompagner directement, indirectement et en partenariat le développement sanitaire, agricole, économique, financier et artistique d’Haïti.

Contrôles : A cet effet :
L’association s’engage à adresser au préfet un rapport annuel sur sa situation financière et celle de ses comités locaux.
Elle s’engage également à laisser visiter ses locaux par ses autorités de tutelle et à présenter tout document comptable ou autre requis par lesdites autorités.

Règlement intérieur : Un règlement intérieur pourra être édicté sur proposition du Comité Directeur. Il entrera en vigueur sur décision du Conseil d’Administration. Il sera soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale suivant la décision du Conseil.

Composition : L’association est composées de membres fondateurs, membres d’honneur, membres bienfaiteurs, membres actifs et de membres ordinaires.
Les membres fondateurs sont membres de droit du Conseil d’Administration.
Les membres peuvent être des personnes physiques ou morales.
Ils doivent être au minimum de trois.
La qualité de membre s’acquiert par le paiement d’une cotisation et/ou décision du Comité Directeur.
Elle se perd par démission, radiation par le Comité Directeur pour non paiement de la cotisation ou tout autre raison justifiée par un motif grave.
Les membres du comité directeur, les membres du conseil d’administration, les membres dirigeants de l’association sont par nature bénévoles.
Les membres du comité directeur et les membres dirigeants ne peuvent prétendre à des remboursements de frais engagés et supportés par eux pour leur action en faveur de FAPHA que si ces derniers ont été préalablement et spécifiquement autorisés par le conseil d’administration.

Fonctionnement :

L’Assemblée Générale élit tout les trois ans, si besoin est, les membres du Conseil d’Administration dont les noms et le nombre sont proposés par le Conseil d’Administration en sus des membres fondateurs qui sont membres de droit dudit Conseil d’Administration.
L’Assemblée se réunit au moins une fois chaque année pour approuver l’action de l’Association ainsi que ses comptes financiers annuels et/ou sur convocation du Conseil et/ou du Comité Directeur par courrier ordinaire ou tout autre moyen. Le quorum est réputé atteint lorsque un tiers au moins des droits de vote des membres sont présents ou représentés. L’Assemblée statue à la majorité des membres présents ou représentés. Les membres doivent être représentés par un membre de l’association à jour de sa cotisation.
Les membres fondateurs bénéficient d’un droit de vote double.
Au cas où le quorum ne serait pas atteint, une nouvelle assemblée générale est convoquée immédiatement. Elle statuera à la majorité des droits de vote des membres présents ou représentés.
Une Assemblée Générale Extraordinaire peut être convoquée par le Conseil aux fins d’une modification statutaire ou de toute autre délibération le justifiant aux termes de la loi. »

Le Conseil d’Administration se compose au moins de trois membres. Il élit pour trois ans un Comité Directeur dont le nombre de membres, choisis parmi les membres du Conseil d’Administration, est fixé par ce dernier et doit être au minimum de trois.
Le Conseil d’Administration peut pourvoir à la nomination et au remplacement éventuel de ses membres par cooptation ; ceux-ci devront être ratifiée par l’Assemblée Générale suivante.
Le conseil d’Administration se réunit, au moins une fois par an pour que le Comité Directeur lui présente son action, et/ou sur convocation du Comité Directeur par courrier ordinaire ou tout autre moyen, et/ou sur décision des 2/3 de ses membres. Il a vocation à contrôler et approuver l’action du Comité Directeur. Ses décisions sont prises à la majorité des membres présents.
Le Conseil d’Administration peut délibérer soit en réunion sur convocation du Comité Directeur, soit par consultation écrite à l’initiative du Comité Directeur.
Les membres fondateurs bénéficient d’un droit de vote double.

Le Comité Directeur a vocation à gérer l’Association conformément à ses statuts. Il est investit de tous les pouvoirs à cet effet.
Il élit parmi ses membres :
un Président, et éventuellement un ou plusieurs Vice-Président ;
un Trésorier et éventuellement un ou plusieurs Trésoriers Adjoints ;
un Secrétaire et éventuellement un ou plusieurs Secrétaires Adjoints
Le Comité Directeur doit être compose d’au moins, un Président, un Trésorier, un Secrétaire. En cas de vacances le Comitée par le Conseil d’Administration lors de la première réunion suivante.

Dissolution : celle-ci peut être prononcée par une Assemblée Générale statuant à l’unanimité.

Formalités constitutives ou modificatives : Tout pouvoir sera donné par acte séparé au(x) porteur(s) des présentes afin de remplir les formalités modificatives légales.

A Ville d’Avray, le 30 novembre 2009,


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Membres