RAPPORT DE GESTION 2009
Une année commence et une autre s'achève sur un bilan encourageant mais hélas pas encore suffisant.
L'aventure de FAPH a commencé en octobre 2008 lorsque Jean-Yves Neveux, notre Président et Jean-François Thieux ont rencontré le Père Acnys au dispensaire de Balan.
Tenues à bout de bras par le Père Acnys, les infrastructures médicales, humaines et matérielles du dispensaire existaient, mais il manquait les médicaments et…l’argent !
C'est pour fournir ceux-ci que FAPH a été créé dès janvier 2009.
Au mois de mars, votre Comité Directeur a utilisé la procédure de « rescrit fiscal » pour obtenir confirmation du statut d’Association Reconnue d’Intérêt Général.
Cette confirmation a été donnée en septembre 2009 par les autorités fiscales de tutelle et permet à FAPH d’établir des reçus permettant une déductibilité fiscale de l'IR de 66% à hauteur de 488€ de cotisations et/ou dons et de 60% au dela dans la limite de 20% du revenu imposable .
En ce qui concerne la loi TEPA et la déductibilité de l'ISF, elle ne s'applique hélas pas à FAPH contrairement à ce que nous espérions ainsi que l'annoncent certains "spécialistes" ou grandes ONG.
34 nouveaux membres ont rejoint FAPH en 2009 pour soutenir son action.
Parmi eux nous comptons 9 membres d’Honneur, 15 membres Bienfaiteurs et 5 membres Actifs et 5 membres ordinaires.
En moins d’une année, les fonds collectés ont permis de financer régulièrement depuis le mois d'octobre le quart des besoins mensuels du dispensaire de Balan:
-Resultats :
5150€ de dons et cotisations ont été collectés en six mois;
-Dépenses :
1320€ ont été dépensés en 2009, dont :
1241€ (1600us$) ont été utilisés depuis octobre pour acheter les
médicaments nécessaires au dispensaire auprès de COGEDEP,
responsable du programme PROMESS de l'OMS au Cap Haïtien;
131€ ont été facturés en frais bancaires par Paypal pour la collecte en ligne et par le Crédit Lyonnais pour le change €/us$ et les transferts sur le compte Sogebank de FAPH en Haïti.
-Solde de trésorerie :
3778€ restent en caisse au 31 décembre, dont :
1329€ au compte Sogebank en Haïti
521€ au compte Paypal
1928€ au compte LCL
FAPH dispose donc au 31 décembre d’environ 10 mois de subventions pour le dispensaire de Balan à hauteur de 25% des besoins mensuels.
COMPTES SOCIAUX
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COMPTE DE RESULTAT
Charges (€)
Publication JO : 40,00
Frais Paypal : 38,99
Frais LCL : 52,00
Achat medicaments : 1241,00
Engagements à réaliser sur
ressources affectées :3778 ,00
Total : 5150,00
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Produits (€)
Cotisations : 4470
Dons: 680
Total : 5150,00
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BILAN
ACTIF (€)
Paypal : 521,00
LCL : 1928,00
Sogebank : 1329,00
Total : 3778,00
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PASSIF (€)
Fonds dédiés sur
ressources affectées
(provision pour achats
médicaments) : 3778,00
Total : 3778,00
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OBJECTIFS 2010
Notre objectif 2010 a hélas été atteint, et bien au-delà !
En effet, le drame du séisme de Port au Prince le 12 janvier a soulevé un grand élan de solidarité et de générosité dont FAPH a bénéficié pour son action en Haïti
Notre objectif était de financer 50% des médicaments du dispensaire de Balan sur la fin de l’année.
Ce seuil de 50% compte tenu d’un prix de vente forfaitaire moyen pour tout traitement de 1€ permet de financer la quasi-totalité des besoins.
Néanmoins le prix est modulé par la Paroisse en fonction des ressources de chaque famille : en effet une contrepartie, est toujours demandée. Mais elle peut varier et aller de quelques fruits récoltés dans la forêt ou une demi-journée de travail en faveur du dispensaire à la totalité du coût (6 à 7€) en fonction des possibilités de chacun.
En l’espace des quelques semaines qui ont suivies le séisme, FAPH a vu ses rangs grossir de quelques 500 membres et s’accumuler cotisations et dons multipliant par 10 nos possibilités.
Cette mobilisation, due à l’horreur du séisme mais aussi à la rigueur de gestion de FAPH (97,5% des cotisations et dons sont redistribués), a permis :
- une aide d’urgence immédiate apportée aux dispensaires pour les réfugiés de Port au Prince arrivant dans la région de Cap Haïtien ;
- le financement dès février de 50% des médicaments du dispensaire de Balan (bassin de population de 40000 personnes) ;
- la prise en charge dans les mêmes conditions de 50% des besoins en médicaments du dispensaire de Caracol Poisson (village pauvre de 15000 âmes à l’est de Cap Haïtien) ;
- enfin FAPH a reçu l’aide de 4 partenaires professionnels pour mener à bien son action. Nous profitons de cette occasion pour remercier encore :
l’Ordre de Malte en France ;
la Communauté de Communes de Rousset (Var) et particulièrement le Maire de Rousset ;
le Crédit Lyonnais-LCL Banque Privée ;
Air France.
Pour le Comité Directeur:
Le Président Le Trésorier Le Secrétaire
vendredi 10 septembre 2010
LETTRE D'INFORMATION N°10: La situation en Haïti 8 mois après le séisme
Les conditions de vie des déplacés logés dans les centres d’hébergement n’ont guère évolué huit mois après la catastrophe. Les victimes s’impatientent et se montrent de plus en plus sceptiques quant à l’amélioration de leur situation.
Huit mois après le tremblement de terre, l’image n’a pas changé autour des différentes villes touchées par la catastrophe. Les camps des déplacés persistent et se multiplient dans bien de secteurs.
A l’intérieur des camps, la situation sanitaire, les conditions matérielles d’existence n’ont pas changé. Les problèmes du lendemain de la catastrophe persistent et les victimes continuent de réclamer le support des autorités et des institutions humanitaires.
« Ces tentes nous ont été données pour une durée de trois, six mois plus tard, les tissus sont abimés, difficile de rester à l’intérieur quand il pleut, les tentes se transforment en de véritables gouttières », lance Nicole qui vit au camp de Tabarre Issa.
Plusieurs associations voire des fédérations ont été créées pour défendre les droits des victimes du séisme. Parmi lesquelles la Force de réflexion et d’action sur la problématique du logement qui annonce un sit-in pour ce vendredi afin de réclamer de meilleurs logements du gouvernement. Les responsables de ce groupe de pression fondée au lendemain de la catastrophe déclarent qu’ils n’iront pas aux élections dans de telles conditions.
Du coté des instituions internationales et étatiques, des dispositifs sont annoncés afin d’attribuer des abris plus solides aux déplacés. Dans plusieurs localités, des abris transitoires sont construits par des institutions non gouvernementales pour les victimes les plus touchées par la catastrophe, mais il reste encore beaucoup à faire.
Source: Haïti Press Network
Huit mois après le tremblement de terre, l’image n’a pas changé autour des différentes villes touchées par la catastrophe. Les camps des déplacés persistent et se multiplient dans bien de secteurs.
A l’intérieur des camps, la situation sanitaire, les conditions matérielles d’existence n’ont pas changé. Les problèmes du lendemain de la catastrophe persistent et les victimes continuent de réclamer le support des autorités et des institutions humanitaires.
« Ces tentes nous ont été données pour une durée de trois, six mois plus tard, les tissus sont abimés, difficile de rester à l’intérieur quand il pleut, les tentes se transforment en de véritables gouttières », lance Nicole qui vit au camp de Tabarre Issa.
Plusieurs associations voire des fédérations ont été créées pour défendre les droits des victimes du séisme. Parmi lesquelles la Force de réflexion et d’action sur la problématique du logement qui annonce un sit-in pour ce vendredi afin de réclamer de meilleurs logements du gouvernement. Les responsables de ce groupe de pression fondée au lendemain de la catastrophe déclarent qu’ils n’iront pas aux élections dans de telles conditions.
Du coté des instituions internationales et étatiques, des dispositifs sont annoncés afin d’attribuer des abris plus solides aux déplacés. Dans plusieurs localités, des abris transitoires sont construits par des institutions non gouvernementales pour les victimes les plus touchées par la catastrophe, mais il reste encore beaucoup à faire.
Source: Haïti Press Network
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